Témoignages de Paul et Aline Micheneau sur le violoneux Bourdounàu, le musicien dans les rencontres conviviales (noces, veillées, foires) puis la danse vue par le protestants et les dissidents, à Moncoutant (79) en janvier 1985

Marie-José AÏassa et Florence Guérin, native de Moncoutant, interrogent, dans la perspective de la réalisation d’un film sur le violoneux Bourdounàu (Maximin Billaud de Courlay), ceux qui ont pu le connaître et le rencontrer. Paul Micheneau débute le document par quelques morceaux appris auprès du violoneux Bourdounàu, raconte l’origine de son violon, Paul et Aline s’attardent sur les traits caractéristiques de Maximin Billaud : sa façon de jouer du violon, le rapport avec les femmes, son aspect physique, sa famille. Florence Guérin montre ensuite quelques photograhies de mariage pour identifier les musiciens dont le père Tisserand. Paul raconte ensuite son apprentissage avec Bourdounàu et le violoneux Gilbert de La Chapelle-Saint-Etienne puis ses premières noces en exprimant quelques rites de mariages et le déroulement d’une noce. Il s’arrête également sur sa participation aux veillées et aux foires. Aline et Paul évoquent le rapport des protestants et des dissidents à la danse en s’appuyant sur le partage de la ville en deux communautés protestantes qui ont un regard différent sur les pratiques festives et qui ont séparé les familles. Il terminent en racontant l’enterrement civil par Ernest Pérochon d’un oncle mort à la guerre 14-18 en évoquant les instituteurs libres-penseurs puis les mariages mixtes et les solliciattions diverses des anciens violoneux.