Récits autour des Guerres de Vendée, histoires liées à la sorcellerie, témoignages des conditions de vies en milieu rural par Joseph Bertaud

Joseph Bertaud parle d’évènements et d’anecdotes relatifs aux Guerres de Vendée. Il cite des lieux et des familles ayant vécu ces évènements. Il évoque des souvenirs de la guerre 1914-1918. Puis, il raconte des histoires de sorcelleries mêlant des croyances et des contes. Il parle des garous, des fadets et feux follets. Il évoque ensuite des sorciers, les moyens de s’en protéger. Cela le conduit à parler plus loin des guérisseurs, d’une famille qui soignait les animaux. Joseph Bertaud évoque la pauvreté dans certaines familles, les distribution de pain à Courlay, il cite quelques mets et parle de l’alimentation (fréssure, boudins, sagàus). Il évoque un souvenir avec un domestique (appelé va l’devant). Il évoque la vie des paysans autrefois. Il parle des conditions de vie, des difficultés pour certains à se nourrir. Il relate les relations entre proprétaires terriens et domestiques. ll dépeint le contexte social avec les borderies, les métairies, les partages, les domestiques qui travaillaient plus à certaines périodes (Avent). Il fait référence aux terres entourant un château (amenajhe), aux impôts sur les ouvertures des maisons et sur les chiens, ceci l’amène à parler des corvées du roi. Plus loin, il évoque les tisserands avec les marchés de Parthenay. Il explique le contexte de vie à travers l’apect des maisons (pièces) en indiquant l’âge moyen du mariage pour les filles. Il se souvient des veillées (aux noix) et distractions. Il parle ensuite de médecine populaire en expliquant notamment que l’on ramassait des herbes la nuit de la Saint-Jean, qu’il a soigné des furoncles avec des feuilles de molène. Plus loin dans la discussion, Joseph Bertaud se souvient de bagarres entres gens de villages différents, d’histoires de braconniers. Il inteprète une petite chanson puis évoque des sobriquets dont « La trinballe- bassine ».